En septembre 2021, 3D Tex avait inauguré son usine entièrement automatisée de 670 m² sur le parc d'activité des Mottais à Saint-Malo, fin décembre 2022 : elle s'agrandit de 300 m2, compte 10 métiers à tricoter en 3D et emploie 30 personnes.
L’entreprise travaille pour l'industrie du prêt-à-porter, ses principaux clients sont Auchan, le groupe Eram, le groupe malouin Beaumanoir, Décathlon mais aussi Patine, Sézanne, Balzac et Le Slip Français.
Les premiers vêtements fabriqués sont des pulls sans couture pour une fabrication zéro déchet. La PME souhaite s'ouvrir sur le marché du textile technique et elle s'engage dans le développement de produit pour l’univers médical et l’industrie automobile.
Les objectifs de 3D tex :
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obtenir des prix accessibles pour démocratiser la fabrication française et inciter les futurs clients à placer des volumes en France.
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viser la fabrication zéro déchet, en ne fabriquant que les quantités nécessaires.
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tripler ou quadrupler la capacité de fabrication du site-pilote de Saint-Malo et devenir la première usine 3D de France en 2030.
3D-Tex aura atteint un chiffre d’affaires de 1,4 million d'euros en 2022 ; 2 millions d'euros de chiffre d’affaires sont projetés en 2023, et 6 millions d'euros à l’horizon 2026 avec 30 machines à tricoter, toujours en 3D.
La genèse du projet :
Les constats :
La délocalisation de l’industrie du prêt-à-porter, puis les stratégies Fast-Fashion des entreprises de la mode ont fait que les vêtements se démodent vite, que la qualité a baissé et que les conditions de production se sont dégradés dans les pays émergents. La COVID a mis en évidence les problèmes d'approvisionnement.
La mode est la 2ème industrie la plus polluante au monde, après le pétrole.
Les tissus utilisés contiennent beaucoup de pesticides, de formaldéhyde, de substances cancérigènes... Il faut être conscient que plus 20% de la pollution de l’eau industrielle dans le monde est imputable au traitement et à la teinture des textiles, que les travailleurs du monde textile gagnent environ 3 dollars par jour. C'est pourquoi il est temps de relocaliser la fabrication de nos vêtements en France afin de mieux maîtriser l'impact sur l'environnement et ainsi diminuer notre empreinte carbone !
La bonne idée de la start-up malouine 3D-TEX ( née en juin 2020):
Relocaliser l’industrie textile de façon entièrement automatisée et grâce à la 3D, obtenir des délais de fabrication les plus courts du marché: « en moins d’1 mois contre 2 à 6 mois pour la concurrence à l'étranger ».
Basile Ricquier, Gwendal Michel et Marc Sabardeil sont les créateurs de la société 3D-Tex, ils ont travaillé plusieurs années dans le milieu du prêt à porter international. Ils misent sur le circuit court, sur les changements d'habitude d'achats comme le slow fashion qui est d'acheter moins et mieux donc durable, bio, éco-responsable...
Pour atteindre leurs objectifs, ils créent des machines 3D automatisées, capable de fabriquer de A à Z les vêtements, limitant ainsi les coûts de main d'œuvre élevés ; pour commencer, ils misent sur la fabrication de pulls. Cette technologie permet de fabriquer rapidement tout en privilégiant le « zéro déchet ». Les matières viennent de France ou d’Europe, ce qui permet de réduire l'empreinte carbone.
Ecrit par Brigitte Besquent
